
A Cazevieille, traverser le village jusqu’au parking situé au pied du pic.
La randonnée débute au nord-ouest du parking, près d’une table à pique-nique située sous un magnifique chêne vert (un panneau, malheureusement délabré, était sensé indiquer le parcours).
Il faut suivre le chemin de droite (GR balisé rouge et blanc) en direction du pic.
Le sentier, assez raide et caillouteux, s’engage dans une végétation de garrigue - chênes verts, ciste, thym, etc. - qui ne procure que peu de zones d’ombres.
Après environ une heure d’ascension au cours de laquelle on peut admirer le point de vue de plus en plus dominant sur la mer et les collines, on arrive à l’embranchement permettant d’atteindre le sommet.
A près une pause méritée à l’ombre bienvenue des chênes, prendre à gauche, le sentier indiqué « l’ermitage » qui s’élève vers le pic.
Après une dernière « grimpette » d’environ 15-20 minutes on atteint l’ermitage du pic et son sommet ou se dresse une croix métallique.
NB : une vieille tradition veut que si l’on touche les clous enfoncés autour de la croix, on s’assure de rencontrer l’âme sœur dans les mois suivants.

Depuis le sommet (658 mètres), on peut apprécier la vue extraordinaire qui embrasse toute la région : le rivage méditerranéen, le Canigou et les contreforts des Pyrénées, les Cévennes avec le massif de l’Aigoual ainsi que le mont Ventoux.
Au nord, la crête domine un à-pic vertigineux qui offre une vue sur la garrigue et sur les falaises de l'Hortus où se dressent les ruines du château de Viviourès (XI ème siècle).
On peut visiter la chapelle romane saint-Joseph (1662) autrefois consacrée à saint Loup qui vint vivre sur le pic au moyen-âge, et qui donna son nom à la montagne.
(voir article sur le Pic Saint-Loup et la légende médiévale des 3 frères qui, au retour des croisades et suite à une histoire d’amour malheureuse donnèrent leurs noms à 3 sommets de la région sur lesquels ils se retirèrent en ermites).
Le retour s’effectue par le même chemin qu’à l’aller.